Ce jour, ce soir de « l’Equipe » du même nom et moment, visionnant les échanges fonds de court sur terre archibattue des pronostics, des impressions de ces experts, animés par un Mémé dubitatif, incitatif, on eut alors le choc de la quinzaine : déferlèrent les sentiments, les ressentis des présents, s’interrogeant ou allant jusqu’à s’atterrer, en évoquant le passé, les statistiques funestes, pis encore, une atmosphère (atmosphère, atmosphère, gouaillait Arletty) faite de mauvais présages, de doutes larvés… à un point tel que le plus français des journaleux sportifs belges Stéphane Pauwels, se récria, leur tressant une guirlande ornée de « défaitistes, de froussards, petits bras » et tutti qanti, étonné que tout en considérant cette équipe lusitanienne comme difficile à jouer, ses atouts importants, ses joueurs stars dont Ronaldo, pourtant presque cramé, et autres équipiers certes à surveiller de près, ses craintes, au point qu’un journaliste-vigile devant l’hôtel des Bleus, un Dufy qui leur dédia trouillard, un tableau funèbre du futur match. Le tout assaisonné des reportages médias en boucle exaltant des supporteurs portugais, tout excités comme leurs joueurs, persuadés de damer la finale aux cousins français, gros jean comme devant… le but ! On intellectualise, on méthodolise un sport d’abord physique et ludique… Eh les mecs redresser votre col, rajuster vos lorgnons ! Faut pas laisser passer la chance, ça ok mais le : il faut être au niveau de l’événement ! c plus du journalisme mais de l’assistance sociale ! Adversaire à respecter certes mais à vaincre !
Evidemment qu’on sait la difficulté de vaincre un onze regroupé dans les espaces avec des joueurs de talent, deux flèches R7 bien sûr et Nani, et le tr jeune Renato tr doué mais qqfois fautif par des absences…provoquées ou pas, et un Pepe « blessé » défenseur hors norme mais lui aussi plus que limite dans certaines interventions donc méfiance, concentration-résolution-envie, un adversaire à dominer, et voir si le public marseillais, douzième homme, aura inspiré le public du Stade de France, et est là et bien là !
Donc presser dès le début et essayer de marquer vite, stabiliser notre territoire défensif et que comme pour les cousins germains, Pogba, Matuidi et Sissoko soient ce second rideau confortant notre charnière centrale improvisée, puis offensif et surtout que le tr bon Payet dans une rencontre plus offensive, reprenne les rênes, ses duos avec Grizzi car défendre il sait mal c pas son truc, tirer coups francs et corners, oui ! Enfin Giroud va lutter constamment avec Pepe et… provoquer des fautes, espérons le !
Enfin c la dernière marche qui doit leur permettre le Trophée, qui ne se représentera pas dans d’aussi bonnes conditions qu’elle furent !
On laisse les mauvais augures à leur néfaste pressentiment, ou faire le buzz, ou refroidir des joueurs prompts à s’enflammer ? Et puis s’il y a des défaillances physiques surtout, des remplaçants sont prêts à bondir : Coman, Kanté, Cabaye et autres pour colmater, combler et remettre les Tricolores sur les rails d’un succès attendu.
La victoire sur nos cousins teutons ne suffit plus… ne suffirait pas.
Candidesenior vous salue toutes et tous, crampons déjà fourbus mais vainqueurs, et va se « payer » 90 minutes exaltantes, théâtrales, pointues, tr disputées, en exorcisant prolongues’ et tirs au but loterie !