Les héros étaient fatigués, ou furent dupés ? Les deux mon capitaine NB

1-0 à la 109 ième et le tour fut joué, après avoir été longuement portugaisement préparé : ralentir le jeu, cibler pour les museler les deux meneurs français, organiser comme une semi-individuelle sur eux, ou les encadrer à deux, puis contre-attaque immédiate, en jouant sur le fait patent que ces derniers seraient fatigués, en ayant en quelque sorte déjà joué la finale, avant la vraie : ce France-Allemagne, gagné d’un-deux cheveux sur une équipe bien meilleure, mais contrée deux fois. Le coach portugais comprît que ces Tricolores feraient comme les Croates, distiller des passes voulues dé’ mais cette fois les Payet et Grizzi étaient vite encerclés, et les demis de soutien : Matuidi s’assurant des sorties défensives, trop peu en attaque, Pogba, comme prévisible, coupant de bonnes périodes de défense-relance, par des séquences ralenties, ou trop artistiques, pour ces… artisans adverses, se régalant alors de passes trop longues ou trop courtes, qui ne touchaient leur avant récepteur que de temps à autre. Le temps… que la défense des futurs vainqueurs… récupère le ballon. Seul Sissoko avait plusieurs fois montré le chemin : passer en force, pénétrer et tirer ou centrer, sauf que ses tirs-centres ne furent pas assez précis, et convertis par leurs destinataires et surtout que ni Antoine ni Giroud ne trouvaient la balle, car une fois encore deux-trois adversaires étaient déjà présents, prêts à couper et relancer le ballon, dans le dos des défenseurs tricolores !

A notre avis, un peu trop impatient et agacé voire inquiet, Deschamps sort Payet qui avait dispensé quelques bonnes avancées, il  fait rentrer Coman, se lançant dans quelques raids dont lui (ou Moussa) adresse alors un centre sur la tête de Griezmann, qui rate la cible d’une mèche de cheveux. Hormis ces premières escarmouches au ralenti, rien de tr concret sauf ce raid de Dédé Gignac, qui en demi-tour contact va enfin juste avant la prolongue, conclure et… trouve le poteau !

Après le Lillois Eder surprend Lloris, touché lors d’un précédent arrêt, et couronne un match irritant mais mené de main de maître par nos cousins voisins qui rappellent que pour gagner tous les moyens (dont les intelligents) restent bons, et que seul le résultat compte…

Le onze-23 de Didier perd une occaze unique de gagner ce Trophée, qu’on croyait ici difficilement… perdable, et signe le départ de certains trentenaires, pour laisser place aux jeunes que l’ont dit prometteurs (?) voire Ballon dort, mais qui jusqu’alors,  hors les grands clubs qui les emploient, ne réalisent pas ce qu’ils semblaient pouvoir offrir en équipe nationale. Surtout qu’on ne viennent pas proclamer, réclamer  que certains absents auraient changé l’issue du match ! C du Madame Soleil en solde !

L’assise technique, physique et mentale de nos futures compètes est à bosser sérieusement: plus de temps pour unifier le jeu de joueurs, venant d’équipes pratiquant des systèmes différents,  asseoir une vraie charnière centrale, modeler enfin un système de jeu propre à cette sélection, mais qui doit s’adapter aux adversaires, tant que n’en sont pas maîtrisés les vrais aspects offensifs et défensifs ! Cesser d’encenser des jeunes joueurs au moindre but, exploit technique, il est vrai leurs agents qui règnent ne chôment pas en ce domaine médias !

Candidesenior vous salue bien toutes et tous, range tr déçu ses crampons 2016, remarquant encore une pelouse comment dire : besogneuse, et attend pour la prochaine Coupe du monde chez les moujiks, des joueurs enfin conquérants et mieux préparés : manquait physiquement et mentalement un match, et ce fut fatal !

NB.- Faits de jeu qui n’enlèvent rien à la victoire des cousins portugais, peu avant le but décisif d’Eder, l’arbitre anglais, tr indulgent sur les poussettes dans la surface réparatrice et décisive, et qui n’est pas le meilleur d’entre eux, siffle alors qu’il est à deux mètres du délit, une faute de main française, alors qu’elle est le fait vu, filmé de Eder ! Coup  franc tr dangereux, limite surface de répa’, le Lorientais Guerrero le tire… sur la barre mais Loris gant sur le coup retombe mal, secoué. Quelques minutes plus tard, le Lillois Eder, lâché par Umtiti, tire et marque, notre capitaine mal remis a plongé du bon côté mais reste à qq centimètres. Ensuite après des commentaires sur ce match poulidoresques, rappelons aussi que les quatre-cinq chevauchées du tr bon Sissoko ne furent pas accompagnées d’un des deux buteurs tricolores, laissant Moussa moins technique, assurer seul les tirs…  Ils étaient cramés, découragés par le gardien en face ? Pas seulement,  ils n’en voulaient pas plus, plus durablement que leurs adversaires, c aussi simple ! Comme déjà dit le match de trop ! Ajoutons que Ronaldo présent, notre petit doigt nous suggère que nous aurions… gagné ! Cette double sortie troubla les Français, coupe l’élan qu’ils donnaient à cette rencontre, les démobilisent un moment. Après …un gardien en état de grâce et nos buteurs bègues ou muets, et cette seconde d’inattention récompensent les plus avisés.

Enfin Didier se doutait qu’ils n’allaient pas laisser jouer ses buteurs dont l’Antoine et Payet, vite pressés, entourés, neutralisés suffisamment longtemps pour inciter à la sortie du Réunionnais, alors que ces deux joueurs mis en garde (?) par leur coach auraient dû chercher la faute de leurs  gardes du corps, se laisser tomber, ce qu’oublia aussi Coman lui aussi cerné… mais si occupé à faire ses dribbles certes souvent réussis , qu’il oublie la passe dé’ qui devrait les magnifier.

Ah ! Euro des moins de 19 :  entrée France-Angleterre 1-2 mouchés d »entrée ! Sont persuadés être les cadors, résultat mais où sont le sélectionneur et son adjoint entraîneur ? Quand aux commentateurs du match, on rêve ! Et son Président 3F, si satisfait du parcours des Bleus, avec une larme pour Benzema, réclamé par certains « experts » alors qu’il n’a jamais été décisif, là où on l’attendait. Tr bon en club, quasi inefficace en sélection mais imposant ses partenaires… Désormais  s’est constituée une équipe qui tourne, accède à une finale  Euro, une ossature se dégage : Varane ( à confirmer) Umtiti, Koscielny, Lass Diara, Pogba, Matuidi, Sissoko devenu titulaire, Kanté, Payet, Giroud et Griezmann, et une légion de remplaçants : Cabaye, Mathieu, Gignac et d’autres à venir, forme retrouvée, Debuchy, et où Karim-bêtises ne se justifie guère, sauf si on suit l’improbable Cantona : représentant anti-racisme des beurs, en attendant Fekir et autres lyonnais prometteurs, voire révélations en cours, et avenir ! Manque un arrière gauche doublant Evra, à rechercher chez les moins de 20 et Espoirs, comme un autre  futur avant buteur !

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