Rencontre aussi décisive que déprimante.
Rouyer, rires assurés, le pote à Platoche, a raison. Tous les chroniqueuses-queurs de Léquipedusoir-Mémé après EstelleLéquipe se diluaient à l’annonce de ce match, et fouettèrent grave, notamment durant le deuxième acte de l’opéra wagneresque prévu ô France éternelle ! contre un des morceaux rescapés de l’ex-URSS, la Biélorussie, honorable province devenue de la sainte Russie, et qui nous avait tenus en échec, et envisageait un mat définitif, qu’elle côtoya, frissons pas garantis, en ce deuxième acte oppressant… Le mec dans le trou du souffleur en perdait son texte raturé, signé Didier Desgazonsfoot !
Il est vrai que beaucoup envisageaient le pire déjà connu : un barrage toujours aléatoire avec ses pressions, ses discussions de café du commerce, entre d’anciens joueurs internationaux, auréolés du terrain, et des chroniqueurs talentueux mais venus des fauteuils Tribune présidentielle, qui souvent sont atteints de démangeaisons chroniques dont la sélectionite qui les rend certains, partiaux voire partisans, d’autant que l’éclosion de talents nouveaux qu’on affichaient tr haut, mesurèrent qu’entre Ligue 1 et même cette Europa, les joutes internationales éliminatoires, aux risques supplémentaires, il y avait le fossé têtu de l’expérience, de l’envie, de la solidarité augmentés de ces faits de jeux qu’un bon arbitre turc à bonne tête et métier réduisit impartialement.
Bien des problèmes restent posés par ce 2-1 mais de grâce que nos médias modèrent cette dramaturgie certes gonflant l’audimat ? mais gavant aussi joueurs et télés et spectateurs surtout tous les acteurs dont nos joueurs tourmentés d’avis, conseils, recommandations pour gosses turbulents, dont nous-mêmes ne furent pas avares, saisis tous par une avalanche de catas scénarios ou rii (euh, lorsqu’on …gagne). Chez nous, on adore se faire peur, pour montrer qu’on la surmontera car favoris on perd battus d’abord médiatiquement, et on s’en sort lorsque par nous confinés, assumons être les derniers de la classe !
Preuve s’il était besoin que nos indéniables jeunes talents africainement nôtres 1 doivent mûrir, se maîtriser, oublier trop d’éloges, se conjuguer avec des aînés les valorisant alors que sur le terrain, et non sur articles si faciles à écrire, décrire et conclure, l’osmose soit petit à petit, entraînements, matches se succédant, se complète afin qu’elle ne s’arrête pas à os !
On a bien trop chanter des louanges en partie méritées de ces révélations mais avec un bémol ! C que leurs partenaires foot en club souvent brésilo-portugais ne sont pas les mêmes qu’en équipe tricolore, ni inférieurs ni supérieurs ces comparses, mais différents et surtout quotidiens, collectifs, mieux encore habituels ! Bien que désormais qualifiés, se seront encore des rencontres de préparation amicales, oh « amicales » … Espérons les, contre des barragistes pour corser le menu !
Cette batterie de louanges orchestrées par des agents de joueurs omniprésents, certes eux font leur boulot, certains régnant sur ce petit monde fouteux et qui qqfois usent et abusent de superlatifs pour des gamins tr doués mais qui doivent s’aguerrir, s’endurcir, et obligations : travailler encore et toujours, et que ce sport devenu majeur a de grandes exigences presque plus mentales que physiques, infligeant un travail constant des techniques d’utilisations du ballon rond, touches, corners, coups de pieds de réparation directs et indirects sur terrains sec et détrempé, vent etc et surtout cette vertu collective d’équipe, de solidarité et ses exigences défensives, lorsque c nécessaire avec un capitaine de terrain exigeant, dur au mal, exemplaire, relayant le sélectionneur et entraîneur, rameutant la troupe, et incontestable parmi le collectif ! Matuidi serait un bon lieutenant de Lloris. Ou oubliant son effacement, sa voix fluette, oui notre Kanté !
Hier encore notre Benzema fut évoqué voire invoqué, oh des trémolos dans la voix destinés au bon public aussi maghrébin. D’abord son talent initial n’est pas en cause mais c pas un avant centre mais comme on disait avant, un inter, comme Grizou et Mbappé et tutti qanti ! Un avant centre, un no 9 oui c Giroud, arrêtons ces interrogations, ces désirs d’assortir X er Y en discussions cafcom’, et répétons, il a avec lui au Real ce que nous n’avons pas auprès et autour, en Tricolore! C un tr grand joueur de club, ce qu’il n’ a jamais reproduit en équipe de France, surtout lors de matches décisifs. C comme ça !
On va récupérer des joueurs blessés, certes y en aura d’autres, des latéraux, des défenseurs qui ont fait défaut mais assez bien remplacés mais comme au PSG, faut cultiver le latéral complet offensif-défensif, un patron des demis, dont l’irremplaçable Ngolo Kenté et donc sa tr importante doublure, et qu’on nous goinfre pas avec Pogba, tr doué physiquement aussi car tant qu’il ne sera que… content de lui même, et quand il en a envie, n’en fera qu’à sa tête : roulettes, petits et gr ponts, pour prouver quoi ? Si ça ne fait pas une occaze, ou un pion ? Et que rien ne justifie ! Oyez nos cousins germains, nos cousins espagnols, c du direct assuré, touches de balle essuyée, un centre vrai, une tête : un but, pas de fioritures inutiles, sauf à déséquilibrer une ligne, un bloc… Quand même pas compliqué à comprendre ? Y compris p assurer sa valeur marchande : d’abord efficacité, ensuite spectacle. On aime, on adore le Jeu pétillant, on se régale mais faut des perf’s et les résultats qui vont avec ! Enfin trop de stat’s tuent les stat’s, c pas des robots.
Travail et parties gagnantes, collectif assuré, solidarité forgée, mental solidifié, on va fixer un quart de finale mais on croira profondément à une Victoire-Champions. C le programme du futur et se sera dans l’effort, la douleur, la constance, les circonstances, selon le tirage si aléatoire FIFA : les adversaires désignés, la joie ou le plaisir de vivre ensemble, conforté pour une mission annoncée, au moins : les quarts de finale !
1 moment rappel de négritude, aurait dit Léopold Sédar Senghor.
Candidesenior vous salue bien toutes et tous, crampons levés vers le ciel, les aperçoit, fin de journée soleil couchant entre deux gros nuages, se dorer de scintillements, oh par instants courts, comme un appel à la patience, et au peut-être succès, mais ignorés de la liste des favoris. Disons un des outsiders au maxe, et alors bien contents de l’être… mais c seulement suggéré…