Bref Monaco est le meilleur 23, utilisant son meilleur joueur le no 10 Bernardo Silva, courant sans relâche, sinon plus en défense qu’en attaque, sprinte comme un lapin durant 90 minutes, trouvant proche du coup de sifflet final, la force d’un shoot surpuissant mais détourné, contre le PSG… Bravo et nos compléments, même s’il n’est pas le seul !
Lyon sans griffes, dépouillé, choix ? de son jeu habituel, vif passes courtes, Sainté prêt à se grignoter la miche lyonnaise, et avec n’en déplaise à Gilles, un Valbuena en pleine bourre, tout ça pour la frime déployée : un jeune Mancunien batave, un Menphis, répudié par Mourinhio, qui a certes des défauts mais connaît foot et joueurs ! Or on se précipite sébille tendue pour recueillir des joueurs du grand club, tous démonaitisés, dès qu’ils ne jouent que par intermittence, mais sous l’ère des surpuissants agents de joueurs et de leur empereur, achète tout et presque n’importe quoi…devenus, tel Di Maria, l’ombre du magnifique Angel. Probablement que le coach des gones a bon dos !
L’Europe se profile et si Monaco a des chances, moins qu’on l’espère, le PSG va vers son sort de battu… par les sondages et experts, mais avec cette défense catalane, conserve une chance s’il, d’accord avec Mélisande, ne prend pas de but au Parc !
Presser constamment sans être pressés de marquer, éviter les coups francs à moins de trente mètres, sevrer le trio infernal de ballons en bouclant couloirs et milieu, dès la relance du gardien barcelonais, bref se dépouiller et garder s le banc des joueurs consistants. Après ? tout se joue à un détail, un fait de jeu, un déni d’arbitrage, le temps, l’envie surtout des Parisiens, métèques du ballon rond, pour le maillot ? Non pour leur amour-propre de champions mis en doute par la presse sportive, donc match de Coupe, avec ses excès, ses coups de chance et ses malheurs, celui du perdant des Médias. Avant la rencontre reste deux inconnues : Trapp et Verratti, ce qui change bien des facteurs, aurait laissé entendre Tati !
Le crunch les Gaulois irrésistibles jusqu’à la ligne blanche Paradis, se font encore berlurer par la perfide Albion qui fait toujours semblant de les laisser gagner 19-16, et les mystifie : indiscipline, complexe surtout d’infériorités, entretenu par dit-on, les remarques sournoises de Brit’ charriant, clouant net leurs vis-à-vis, un authentique exploit mécanique, et chaque Tournoi…
Candisenior vous salue bien toutes et tous, crampons mollets car le mental qui peut faire des miracles n’est pas encore l’animateur des jeunes pousses du Président Aulas, qui devraient observer leurs rivaux monégasques, qui jouent à onze et demi pour l’Equipe, et jusqu’au bout du temps de jeu, ils veulent remplir le panier ! Sans ce « supplément d’âme » on fait l’ascenseur, on passe à côté, une fois sur quatre ou cinq. Lassant.
Ghezzal et Toliso pas seulement le rouge au front, les nerfs lâchent, et on passe où ? à la caisse !